Tout d’abord, un grand merci à toutes les personnes qui ont accepté de partager leurs histoires. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire de même grâce au bouton “J’apporte mon témoignage” situé en bas de page.
L’objectif de cet espace “Témoignages” est le partage d’expérience et d’espoir face au deuil par suicide. En effet, bien que chaque situation soit unique, l’expérience du suicide d’un proche a souvent des similarités entre les personnes. Ainsi, ces témoignages sont le fruit d’expériences individuelles subjectives qui peuvent être utiles pour trouver du soutien et forger sa propre expérience.
*Les noms et les photos des personnes qui témoignent ont été modifiés pour préserver l’anonymat de ces dernières.
Si vous, qui me lisez, avez récemment perdu un proche par suicide : Autorisez-vous le droit à l’ambivalence, à ces mouvements de haine et d’amour inconditionnel, de déni. Ce sont des mouvements « normaux » qui nécessitent d’être éprouvé pour aller de l’avant.
Rachel a perdu ses parents par suicide lorsqu'elle était adolescente. Aujourd'hui, âgée de 23 ans, elle nous partage son histoire.
Même 20 ans après, ou 5 ans après, cela n'enlève rien au chagrin, au choc, on apprend à vivre avec une nouvelle donnée sur l'humanité, et on se sent parfois très seul. A qui en parler ? A qui se confier ?
Marion avait 6 ans lorsqu'elle a perdu sa grand mère par suicide. 20 ans plus tard, elle a perdu sa tante par suicide.
Je pense qu'avec le recul, ce n’est pas mal de ressentir un moment de joie, ce n’est pas mal de passer du temps avec une autre personne et de rentrer chez soi et de se dire « j'ai passé une bonne journée »
Natacha avait 28 ans quand elle a perdu son compagnon par suicide durant l’automne de l’année 2018.
Il n’y a pas mille manières de dire les choses. Elles sont douloureuses à dire et à entendre, mais elles doivent être dites, et entendues
Cécilia a perdu son mari par suicide. Elle a 3 enfants. Elle nous raconte comment elle a abordé la question du suicide avec ses enfants.
De nos difficultés, de notre mal-être, on peut en faire une opportunité pour rebondir et puis pour apprendre des choses différemment, pour progresser
Le frère aîné de Louise a mis fin à ses jours en août 2008, elle nous fait part des choses que le décès de son proche lui a permis d’apprendre.
Ces professionnels nous apprennent à vivre le deuil différemment, à le vivre un peu mieux pour que ça soit au quotidien, un peu moins lourd à porter
Alors qu’elle était encore enfant, Zoé a perdu son professeur qu’elle considérait comme son ami. Aujourd’hui à 24 ans, elle nous raconte son chemin du deuil.
Ce n’est pas forcément immédiatement après le décès de la personne qu’on a besoin d’aide
Lisa est une jeune femme de 32 ans qui a perdu sa mère il y a un an et demi. Elle nous partage son histoire.
Le fait d'aider quelqu'un qui venait de démarrer son chemin, c’était un soutien aussi
Françoise a perdu son fils, il y a 4 ans. Elle a accepté de nous raconter l’histoire de son fils.
Le fait de me sentir mieux, forcément ça me conduit à la pair aidance
Jean a 52 ans, il a perdu sa mère quand il était enfant. Quarante-cinq ans après, il nous raconte son long parcours vers le rétablissement.
Ça a été mon chemin. Ça ne se fait pas tout de suite. Ça prend du temps et c'est variable, en fonction des personnes
Céline a perdu son fils, il y a 14 ans. Elle nous raconte son histoire.